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 [Science et Ingénierie] Navigation et propulsion spatiale

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Fate
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MessageSujet: [Science et Ingénierie] Navigation et propulsion spatiale   [Science et Ingénierie] Navigation et propulsion spatiale Icon_minitimeMar 7 Mai - 15:51


Techniques de propulsion

Propulsion Interplanétaire

La propulsion spatiale au Veme millénaire ne constitue guère plus un problème majeur. A cette époque, l'espace est résolument dominé par l'homme au même titre que son environnement. Pourtant, les technologies qu'il y emploie sont largement proches de celles qu'explorent aujourd'hui, nos scientifiques du XXIeme siècle.

Ainsi, la propulsion interplanétaire est-elle assurée par la plus vieille technologie spatiale existante à ce jour : l'accélérateur magnétique de plasma. Le concept de cet accélérateur vous a déjà été expliqué avec les canons à accélération magnétique. C'est exactement le même. A la différence prêt qu'au lieu de propulser un objet solide, on propulse un gaz ionisé : le plasma. Ce dernier est donc expédié par un tube, beaucoup plus petit qu'un canon à accélération magnétique (car la vitesse initiale souhaitée est très inférieure à la vitesse d'un canon magnétique). L'effet de recul produit sert à propulser le bâtiment. Ensuite, le vaisseau évoluant dans un espace sous vide, il peut voyager à des vitesses astronomiques très rapidement puisque, ne rencontrant aucune force de frottement, il est en constante accélération. Pour arrêter le vaisseau, on se contente ensuite d'utiliser un flux inverse, propulser par son canon à accélération magnétique, ou par de petits propulseurs situés à l'avant du vaisseau sur les plus petits bâtiments.

De fait, la consommation d'hydrogène de ces réacteurs est très faible : un coup au départ, et un coup à l'arrivée suffisent pour permettre le déplacement du vaisseau. Quand au guidage, il est assuré par de plus petit propulseurs directionnels, répartis sur des points stratégiques du vaisseau, qui expédient ainsi des flux de gaz dans les directions souhaitées pour faire pivoter et tourner le vaisseau pendant son déplacement. Il en résulte néanmoins que plus un vaisseau est rapide, moins il est maniable, et plus ses courses doivent être planifiées à l'avance.

L'inconvénient de ce système est qu'un vaisseau ainsi expédié à prêt de 300 000 kilomètres par heures provoque une inertie importante, qui transformerait tout son équipage en bouillie. L'effet n'est pourtant pas ressentie par ce dernier, par le biais de compensateurs inertiels, qui annihilent cette force d'inertie par une force opposée.

Contrairement à une idée reçue, au Veme millénaire, les bâtiments les plus rapides sont ainsi les plus gros : équipés de d'avantage de ces réacteurs, ils sont propulsés plus rapidement au départ, et jouissent d'une importante force de poussée initiale, alors que les vaisseaux plus petit auront une poussée moins forte. En revanche, plus un vaisseau est petit, moins il est massif, donc moins il est sensible aux forces d'inertie et aux forces de gravité, ce qui le rend beaucoup plus maniable que les gros bâtiments. Aussi, les pirates sont-ils toujours une menace à cette époque : ils planifient des embuscades très précises, en utilisant des vaisseaux certes plus lent, mais terriblement maniables, aptes à éviter les défenses classiques de grands vaisseaux de guerre ...

Propulsion Interstellaire

D'une étoile à une autre et d'une constellation à une autre

L'hyperespace, expliqué simplement, consiste en fait à employer la courbure de l'espace pour créer un "tunnel raccourci" d'un point A vers un point B, à travers l'espace-temps. En fait, les générateurs à hyperpropulsion crée des trous noirs artificiels, au travers desquels les vaisseaux peuvent passer. Cela a entre autre été permis par la compréhension des trous noirs supermassif, tel que Sagittaire A dans le noyau de la Voie Lactée. Les forces de marée de ces trous noirs sont en effet bel et bien existante, mais leur traversée ne provoque aucune distorsion dans la structure des vaisseaux. La compréhension de ce phénomène a permis la création de sortes de "mini-trou noirs" supermassifs, en employant notamment d'importantes quantités de gravitons, permettant ainsi le saut d'une étoile vers une autre en des durées quasiment instantanée.

D'ailleurs Sagittaire A est devenu une échappatoire incontestable dès le début de l'invasion Xenos, car il était une porte empruntable pour un grand nombre de vaisseaux, et ce, sans phaseurs quantiques ... jusqu'à la chute des colonies du Noyau. Les rapports qui nous proviennent de la Voie Lactée continuent aujourd'hui à montrer Sagittaire A comme une échappatoire prioritaire des réfugiés, et une véritable industrie de passeurs s'est développée autour de ce dernier. Quand à ce qu'il y a de l'autre côté ... Mystère ... Ce qui est en revanche certains, c'est que la vie y est très certainement infiniment plus difficile qu'en New Eden ...

Pourtant le franchissement de trous noirs plus petit, tels que celui de New Eden, est toujours resté impossible, principalement à cause des forces de marées, que l'on ne parvint à éviter totalement qu'au début du Veme millénaire, avec le développement des Phaseurs quantiques.

Quand aux sauts d'une constellations vers une autre, ils utilisent le même principe, mais demandent de bien plus importantes quantités d’énergie et de gravitons.

D'un amas de constellation à un autre

La colonisation galactique s'est, pendant plusieurs siècles, arrêté au seul secteur Sirius dans la voie lactée. Pour une raison bien simple : les distances à franchir entre deux amas de constellations étaient telles qu'il était virtuellement impossible d'y parvenir. La course à l'espace entre la Fédération et les Supercorporations eut d'ailleurs pour principal enjeux le franchissement de cette barrière. Et c'est la fédération qui la remporta. Moins intéressée par les profits que les supercorporations, elle n'hésita en effet à aucun moment à investir dans la création d'une Porte de Saut Spatial (PSS) qui permette de générer un trou noir artificiel suffisamment puissant et massif pour transporter des vaisseaux vers d'autres constellations.

La mission Noé, partie en 2 600 depuis le système solaire à destination du Noyau Galactique, mit prêt de 75 ans à atteindre son objectif, en tractant derrière elle une massive porte de saut, construite sur la terre. La porte Solaire, quand à elle, permit ainsi, tout au long du voyage, d'envoyer des vaisseaux vers un très grand nombre de nouveaux amas de constellations. Après le succès de cette mission, la galaxie se couvrit de tout un réseau de portes, qui permit la colonisation de la Voie Lactée.

Hélas, lors de l'invasion de la galaxie par les Xenos, ces portes de saut furent aussi responsable de la chute de l'humanité. Bien que solidement défendues par la flotte de la fédération, elles permirent aux Xenos de frapper simultanément dans toute la galaxie, empêchant la stabilisation de lignes de front, qui auraient put permettre d'éviter que la supériorité numérique des Xenos ne finisse par constituer une des causes de la chute de l'homme.

Depuis lors, on a cessé d'envisager la création de portes de saut multidirectionnelles (c'est à dire communiquant toutes entre elles), au profit de portes unidirectionnelles (ne communiquant qu'avec une seule autre porte). C'est très certainement ce type de dispositif qui équipera un jour New Eden, de telle sorte que l'humanité ne serra plus prisonnière de son amas de constellation actuel. Pour l'heure, aucun état n'est néanmoins en mesure de réaliser la prouesse de construire une telle porte.

Propulsion Intergalactique

Le déplacement de vaisseaux d'une galaxie à une autre a toujours été hasardeux, et l'est encore aujourd'hui. Il consiste en effet en l'emploi de trous noirs naturels, comme sagittaire A, qu'une mission de reconnaissance traversa en 2 723 pour ne jamais revenir. Qu'il s'agisse de trou noirs supermassifs, ou de trou noirs stellaires, le voyage est systématiquement un aller simple, car un trou noir ne fonctionne que dans un sens. De ce fait, il constitue un projet hasardeux, dans lequel l'humanité ne se lança qu'à l'aube de sa chute, en un voyage de la dernière chance.

Le phaseur quantique, principale innovation dans le domaine, permit surtout de multiplier les portes de sorties, et donc à un grand nombre de vaisseaux de s'échapper, il ne constitue pas une innovation majeure en matière de vol spatial. Sa principale force à en effet été de créer une "bulle gravitique" (ou phase quantique), dans laquelle le vaisseau évolue à l'approche du trou noir. Cela permet donc en fait exclusivement de franchir le mur que constituaient les forces de marée d'un trou noir ...
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MessageSujet: Re: [Science et Ingénierie] Navigation et propulsion spatiale   [Science et Ingénierie] Navigation et propulsion spatiale Icon_minitimeMer 8 Mai - 15:35

A jour.
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