Ouverture du Sommet de Mindoir.

Mindoir était devenu, pour un temps, la capitale du Monde connu. Sur son astroport, les navettes officielles débarquant les responsables des diverses colonies de la galaxie débarquaient les uns après les autres. Les autorités de Mindoir les accueillaient comme il se doit. Le régiment de la Garde Ducale n'avait jamais fait autant de parades militaires en aussi peu de temps depuis sa création. Les hommes, en uniformes noirs, et portant les fusils d'assauts flambant neuf DC-345 de la fédération, marchaient au pas sous les trompettes de l'hymne national de la fédération, ou des hymnes locaux, lorsqu'ils étaient de circonstance, pour accueillir chacune des délégations.

Un cortège de voiture s’enchaînaient aux portes du spatioport, et sur les routes sévèrement gardées par la Milice Nationale, à la fois dans une démonstration de force, et dans un soucis de protection, conduisaient les divers représentants des différents mondes jusqu'au palais ducal, ou des chambres avaient été préparées pour leur compte. Une série de salles de conférences avaient également été mises à disposition pour les besoins du Sommet.

C'est donc le lendemain de ces arrivées, que, sur une estrade plantée devant un vaste drapeau de la Fédération, Louis Maximilien d'Aumont tînt une conférence devant les journalistes du Scope et des télévisions locales, afin d'exprimer son opinion et ses attentes sur le congrès. Il savait que chacune des personnalités invitées auraient elles-mêmes l'occasion de s'exprimer sur ce sommet devant le Scope. Mais lui ne pouvait accorder trop de temps aux journalistes : il devait encore organisé la plénière d'ouverture en compagnie de son cabinet.

[L. M. d'Aumont] Le Sommet qui s'ouvre aujourd'hui sur notre monde est un sommet historique. Pour Mindoir comme pour les autres colonies, il va s'agir de réglementer le fonctionnement de New Eden, et de poser les bases des institutions qui régiront le monde de demain. C'est un événement important que nous allons vivre. Et pour Mindoir, je dirais même qu'il est fondateur.

A l'ordre du jour de ce sommet, nous allons parler de droit, de politique, du passé et de l'avenir. Mais je crois qu'une question occupera une place centrale dans les discussions de ce que j'aimerai appelé le Mindoir Round I, car nous ne pourrons parler de tout aujourd'hui. Cette question, c'est celle des réfugiés. Depuis une quinzaine d'années que nous sommes installés, les réfugiés en provenance de la Voie Lactée sont en effet de plus en plus nombreux à se presser à nos portes, et nous n'avons rien prévu pour les accueillir. Des situations de crise, et des événements tragiques se succèdent aux portes du trou noir sans que rien ne puisse être fait pour les juguler.

Pour Mindoir, il s'agira donc de poser les bases d'une coopération et d'une organisation internationale visant à encadrer l'arrivée des réfugiés. C'est une question centrale. En second lieu, nous poserons ici les bases d'un droit international reconnu par tous et qui définira ce qui est légal, et ce qui ne l'est pas. Nous pensons, enfin, que le dernier point essentiel de ce congrès est la négociation d'un corpus de lois nationales communes pour le développement afin d'aider les mondes les plus en retard et en difficulté, mais aussi afin d'apporter aux mondes les plus pauvres des fonds et des ressources pour soutenir leur développement. Créer une solidarité humaine pour préserver la paix, et la sécurité.

La délégation de l'Empire des Lantiens se posa sur la planète du Duc Louis Maximilien d'Aumont, Charles Maurice de Taonas fut le premier à en sortir, habillé avec l’élégance d'un prince, une canne à pommeau à là mains. Son visage ne laissait rien entrevoir de ses intention, impassible tandis que les Politologue, sociologue et autre qui formé la délégation Lantienne semblait joyeux de la situation. A peine eurent ils fait quelques pas qu'une avalanche de journaliste leur tomba dessus. Charles Maurice ne supportait pas les Journalistes, toujours a essayer de faire dire au gens des choses qu'ils n'ont pas envie de dire, ou à déformer certains dire et à essayer de faire perdre pied à leurs interlocuteur. Enfin, il allait quand même devoir répondre à ces lèches bottes pour ne pas laisser une image négatives des Lantiens. Charles laissa donc approcher cette horde, cette immensité répugnante, d'hommes de presse, friands d'informations, qu'elles soient vraies ou fausses.

[ Charles Maurice de Taonas] : Mesdames, Messieurs les Journalistes, c'est avec une fierté et une joie immense que je me trouve ce soir en mission diplomatique sur la Nouvelle Mindoir. Nous sommes aujourd'hui dans un tournant historique de l'histoire de l'humanité ! Après avoir été chassé de nos maisons, pourchassé à travers la voie Lactée par une espèce barbare et brutale, nous voici dans cette nouvelle Galaxie, à nous reconstruire et à poser les base d'une nouvelle entente inter-planétaire. Certains voudrons surement recréer la Fédération Terrienne Unie, pour ma part, et celle de l'Empire Lantien, ce n'est pas mon but, nous ne construirons pas l'avenir sur le passé ! L'évolution, voilà vers quoi nous tendons, et voilà vers quoi nous souhaitons diriger ce sommet. Il faudra créer une organisation, certes, mais si elle doit être l'équivalent de la FTU, il est alors inutiles d'espérer avoir un avenir plus radieux. Nous pourrons nous servir de celle ci comme base, mais aucunement comme finalité.
Nous espérons que ce sommet permettra de souder les différents peuples en une alliance solide, durable et indestructible et permettra à l'humanité de s'en sortir, de sortir plus forte de la défaite infligé par les Xenos dans la voie Lactée.


Puis Charles Maurice ce tut et la délégation Lantienne continua son chemin sans donner un regard, ni un mot, de plus aux journaliste. Charles était resté impassible, imperturbable, il était prêt à affronter tout les autres pour sa vision de l'entente humaine...