[Samuel Black]-Bonjour à tous chers collègues et confrères, dirigeants de toute la galaxie,
Comme vous le savez tous, du fait des holos-transmissions que nous avons tous reçu, de nombreux réfugiés ont pu se sauver de la Voie Lactée et se rendre à New Eden. De nombreux humains se battent encore dans la galaxie et c'est chose bien ; nous saluons le courage des résistants et saluons leur honorable combat contre les Xénos. L'Humanité ne verra pas aujourd'hui la fin de son espèce. Ce ne sont pas des aliens qui vont détruire une race aussi ancienne et puissante que la notre. Mais aujourd'hui, nous faisons face à une menace presque plus grave que les Xénos, car elles nous touchent directement et vient de notre espèce même. Je suis sûr que vous voyez tous de quoi je parle : l'afflux de réfugiés et donc, la surpopulation pour chacun d'entre nous. Jour après jour, nous approchons du seuil critique, qui indique que nous ne pouvons plus accueillir personne ; et je ne parle pas seulement pour ma nation, mais pour toutes les nations. Nous devons nous serrer les coudes, oui ; nous devons nous entraider, oui ; mais est-ce que la destruction de notre espèce est le prix à payer pour sauver le plus de vies possibles ?
La réponse est sans aucun doute oui. Mais je ne m'aventurerais pas à essayer, pour voir si cela marche. Récemment, plusieurs états ont vendus des technologies à un contrebandier pour obtenir de l'argent, et je ne doute nullement qu'elles utiliseront au moins une partie de cet argent pour aider les colons, qui arrivent en masse. Mais la galaxie ne doit pas se tenir sur les épaules des seuls qui peuvent payer. Tous doivent faire ce qu'ils peuvent, car c'est là le rôle de tout un chacun.
Comme vous le savez, l’Amiral Etienne Lantet a annoncé l'envoie, au cour de la décennie 4340, de dix millions de réfugiés. Rien que cela ! Dix millions ! Selon quelques calculs, nous -et nous désignons par là l'ensemble des nations ayant signées le traité- ne pourrons pas accueillir plus de trois millions de personnes. Nous allons devoir subvenir aux besoins d'une vague de colons, alors que nous aurons déjà bien des difficultés à gérer les besoins des nôtres. Il faut donc trouver au plus vite une solution. Les débats qui auront lieus devront être rapides, nets, précis et sans détours.
Nous proposons donc la construction de plusieurs vaisseaux de colonisation pour augmenter les capacités d'accueil de chaque monde, et pour permettre la création d'un ou deux états supplémentaires éventuellement. Nous n'allons pas tarder à construire un vaisseau de colonisation pour accueillir 300.000 colons supplémentaires sur Novus Terra. Il se rendra aux alentours du trou de ver et réceptionnera 300.000 colons, qui pourrons venir sur notre monde, en plus de plus de deux cent milliers pour le premier stade de surpopulation. Nous demandons donc, aux nations ayant vendus de la technologie, de construire un ou deux vaisseaux de colonisations pour, au mieux héberger les colons sur des planètes, au pire leur permettre de survivre un temps dans l'espace dans des conditions sereines.
Malheureusement, cela ne suffira pas. Nous nous devons d'assurer la survie de tous les colons, contrairement à ce que penser notre prédécesseur, John Kaïn. Nous proposons donc l'ouverture d'un deuxième camp, pour héberger plusieurs autres colons. Chaque membre devra fournir ressources ou matière industrielle pour permettre la création de ce camp et lui permettre d'accueillir dans les meilleures conditions un maximum de réfugiés.
N'oubliez jamais, messieurs, que nous luttons pour la survie de la race Humaine. Il nous faudra donc, à tous, nous montrer rapide dans nos actions. Nous laissons la parole au reponsable de la redistribution des réfugiés ou à son assistant, selon qui pense devoir parler. Merci de nous avoir écouter. Si besoin est, le Soviet général est tout à fait prêt à acceuillir, en urgence, un groupe composé des représentants de Terminus, de la colonie de Cameron et de la Fédération du Commerce pour discuter de ce qu'il faut faire.