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 Ultimate Hope Fleet

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Ultimate Hope Fleet

Ultimate Hope Fleet


Messages : 77
Date d'inscription : 12/04/2013

Ultimate Hope Fleet Empty
MessageSujet: Ultimate Hope Fleet   Ultimate Hope Fleet Icon_minitimeDim 5 Mai - 13:01

Données générales


Ultimate Hope Fleet Drapea11
Le rouge du drapeau représente le sang versé lors de l'Insurrection du Bonheur. Aux quatre coins représentent les 4 points principaux du travail et du divertissement : l'agriculture en haut à gauche, l'usine en haut à droite, la culture et l'art en bas à gauche et le spatial en bas à droite.

  • Nom : Ultimate Hope Fleet
  • Population : Humains (37%), Telaari (23%), Akriens (20%), Sceldaroniens (5%), Bathuriens (5%).
  • Valeurs :
    Les Strivohens n’ont plus le goût de la FTU comme autrefois. Ils estiment depuis la Grande Fuite que la Fédération a été incapable de prévoir ce qui allait se passer et n’a pas su protéger son peuple, alors que de beaucoup moins puissants ont réussis. Ils ne veulent pas de reconstitution de la Fédération, et partent du principe qu’ils fonderont un monde meilleur en New Eden ; pas le meilleur pour tout le monde, mais le meilleur pour eux, et chacun verra midi à sa porte. Mais… dans la pleine connaissance de ce qui se fait ailleurs. Les Strivohens espèrent que les autres fuyards accepteront leur idée d’ouverture totale des frontières.

    Si les fuyards ont gardés quelque chose de Strivoh, c’est le goût du travail volontaire et le partage des fruits de ce travail. Chacun est libre de faire le travail qu’il désire, sans limitations économiques, mais il partagera ce qu’il fait avec les autres. Dans les premiers temps de la fuite, des réfugiés s’improvisaient professeurs et apprenaient à qui le voulait, pour oublier les horreurs de la guerre (ce qui a notamment permis à tout le monde de très rapidement parler la même langue).
  • Histoire jusqu'à aujourd'hui :
    L’histoire du Secteur de Strivoh est longue. Ni plus ni moins complexe qu’une autre, mais tout aussi longue. Nous devons pour la conter retourner lors des débuts de la colonisation galactique, à cette époque effectuée par les Corporations au détriment de la FTU, que les historiens qualifient pour cette période de Seconde Fédération. C’est la société Bradshaw Star Explorer, du nom de son fondateur Tristan Bradshaw, qui parvînt la première dans ce secteur, et qui le colonisa. Comme partout ailleurs, nombreux furent les gens à tout quitter pour se rendre à Strivoh afin d’y trouver une nouvelle vie. On n’y était pas plus mal qu’ailleurs, mais forcément moins bien que sur Terre. Pour les passionnés d’histoire, on pouvait aisément comparer la situation des colons de Strivoh à la situation des mineurs du XIXème siècle. Des chants populaires de cette époque revenaient par ailleurs dans la culture de ces colons, quels que soient les corps de métier, enseignés par des historiens qui avaient migré vers ce secteur. Bien évidemment, les paroles n’étaient pas comprises par les Strivohens, dont les langues avaient grandement évoluées au cours du temps ; mais ils les fredonnaient tout de même, pour se donner de l’espoir pendant leur travail.

    Par ailleurs, les problèmes linguistiques ne tardèrent pas à survenir parmi les travailleurs, mais aussi les dirigeants, de Strivoh. Les uns parlaient un français moderne, pour cette époque, nommé nouveau francien, les autres un italiens désuet, les autres encore un anglais de haut standing. Nous n’évoquerons ici que ce qu’était le nouveau francien, du moins ce que nous en connaissons grâce à ce qui est parvenu jusqu’à nous.

    La négation avec pas que l’on utilisait en français du début du XXIème siècle n’existait plus depuis longtemps. On abrégeait très généralement en supprimant le ne. Un autre temps grammatical existait alors, dont nous ne connaissons aujourd’hui pas le nom, qui servait à décrire quelque chose que l’on aimerait voir arriver dans le futur. L’évolution de cette langue en Strivoh fît dériver ce temps pour qu’il devienne plutôt quelque chose que l’on aimerait voir arriver dans le futur en étant presque certain que cela n’arrivera pas. C’était le deuxième temps pour parler du futur : l’autre servait à parler du futur réel, celui dont on était certain.
    Les temps du passé se sont alors réduits à leur plus strict minimum : on utilisait le passé proche, qui désignait tout ce qui était arrivé depuis la colonisation de Strivoh, et le passé complexe, qui désignait tout ce qui était avant. La dénomination de passé complexe laisse aujourd’hui supposer que la plupart des locuteurs franciens de cette époque considéraient le passé avant Strivoh comme un sujet peu aisé à maîtriser, réservé à certains savants, et les preuves historiques que l’on possède corroborent ces affirmations.
    On sait également que les terminaisons se sont légèrement modifiées. Aux terminaisons masculines et féminines s’était déjà rajoutée la terminaison neutre, et en nouveau francien s’ajouta la terminaison inconnue. Étant donné que tous les genres se vêtaient à l’identique et faisaient les mêmes métiers, il fût important de savoir comment désigner quelqu’un dont on ignorait le genre en attendant de l’apprendre. On peut aujourd’hui supputer qu’utiliser une terminaison inconnue pour désigner quelqu’un dont on connaissait le genre était considéré comme une insulte.

    Il reste beaucoup à dire sur le nouveau francien, mais ce n’est pas le sujet que nous abordons ici.

    Le monde-capital de Strivoh fût choisi en 2690 par les directeurs de la Corporation. Leolia fût désignée pour cela, car elle était celle où la vie s’épanouissait le plus parmi celles déjà colonisées. A cette époque, Strivoh comptait 8 milliards d’habitants répartis sur environ 11 planètes et plusieurs astéroïdes miniers. La croissance démographique naturelle était très faible, à peine 0,4% par an d’après les plus récentes estimations, mais la pression démographique du système solaire était incroyable et apportait environ 80 millions d’habitants par an à la Bradshaw Star Explorer, qui fût renommée en 2698 The Organization of Strivonn Exploitation, nommée en vieil anglais pour rendre hommage au fondateur Tristan Bradshaw.
    Leolia comprenait de nombreuses espèces animales et végétales, inconnues sur Terre mais sensiblement proches dans leurs apparences physiques et leurs propriétés physiques et chimiques. Il était logique, pour beaucoup de spécialistes, que ces ressemblances soient frappantes, car ces formes de vie s’étaient développées dans les mêmes conditions que la Terre. Seuls les couleurs de ces espèces étaient très différentes, du fait de l’atmosphère assez différente ; du fait de cela le ciel était plus teinté de rouge, et les plantes étaient violettes, par exemple. La vie sur Leolia était plus simple que dans le reste de Strivoh, car l’appareil administration de l’OSE s’organisait ici, et on y trouvait beaucoup plus d’emplois de bureau ou d’usine que sur les autres mondes. Les employés de cette planète étaient tenues par des conditions de travail très strictes : ils devaient utiliser un appareil mobile pour prévenir les cadres qu’ils partaient de leur lieu de vie pour le travail, et le réutiliser une fois arrivée. Le temps de voyage était calculé pour savoir qui arrivait en retard et qui arrivait en avance. En fait, le temps de vie de l’entièreté des Leoliens était réglementée par les Bureaux de la Corporation dont ils dépendaient. Au bout de plusieurs générations, les gens s’en étaient déjà largement accommodés et faisaient avec, sans toutefois être heureux de le faire. Mais ils étaient logés et nourris ; leurs besoins de base remplis, la révolte ne pointait pas dans le secteur.

    En 2750 l’OSE prit conscience des menaces extérieures, et des potentielles conflits à venir avec « l’invasion » Akrienne qui dure depuis 50 ans déjà. La société prend sur elle de former une milice combattante et organise une flotte de guerre afin de défendre Strivoh. Des campagnes de recrutement de grande ampleur sont organisées par la Corporation, qui met beaucoup en avant les meilleures conditions de vie obtenues en entrant dans l’armée – tout en cachant que la discipline serait encore plus stricte. Les Strivohens n’avaient jamais connu le conflit, ayant quitté la Terre depuis des générations. Quelques 50 000 combattants furent formés, ainsi qu’une flotte de guerre comprenant 72 vaisseaux de combat et encore plus de vaisseaux de transport. Par la même l’OSE offrit plus d’équipements aux forces de l’ordre, pour qu’elles puissent se charger de potentielles révoltes et défendre les territoires en cas de guerre. Une « loi » de la Corporation permit aux forces de l’ordre de tirer à balles réelles dans les manifestations ; ces dernières étaient rares, et peu suivies, et la société ne voulait pas qu’elles se multiplient. Un régime plus répressif se développa jusqu’en 2833, où il atteint son point culminant. Les Strivohens devaient désormais renseigner leur humeur sur leurs appareils mobiles, qui furent renommés les Appareils de Protection Sécuritaires (APS. Couramment, le S se prononce à la fin pour donner « apss »). Chaque soir, le Bureau de la Sécurité collectait les humeurs de chaque Strivohen, et la Corporation vendait des médicaments aux plus déprimés, et des calmants aux plus énervés. Un marketing insidieux se mit en place partout pour faire la promotion de produits pharmaceutiques ; et s’ils étaient des médicaments normaux à la base, qui fonctionnaient correctement, le marketing conduisit la population à en acheter toujours plus.
    En 2911, la répression commença à s’apaiser, et des droits furent octroyés aux travailleurs. Pour calmer un vent de révolte, l’OSE mis en place ce qui fût appelé des Centres d’Education, de Création et d’Amusement (les CECA, prononcés « çeka »). Les sources dont l’on dispose actuellement nous permettent de penser qu’il s’agissait de centres d’activité réglementées, définies par un Bureau spécifique de la Corporation. Ceux qui avaient le plus de potentiel y apprenaient des choses, pour qu’ils prennent du galon dans la société, et les autres pratiquaient des activités ludiques. A cette occasion les jeux vidéos revinrent sur le devant de la scène, et tout un secteur de création vidéoludique se façonna à Strivoh. La réalité virtuelle devint un échappatoire pour tous les Strivohens qui, après le travail, se soûlaient aux jeux vidéos. Plus marginalement, le jeu de plateau et le jeu de rôle devinrent des échappatoires annexes, pratiqués par des marginaux.

    En 2934 l’OSE créa les Centres de Rencontres Réelles (les CRR). L’on s’était rendu compte que la population, trop déprimée par sa vie, ne pouvait plus se contenter de médicaments pour être heureuse : les morts par overdose commençaient à se multiplier, et la Corporation privilégia désormais la réalité virtuelle pour rendre heureuse la population. Mais cela eut l’effet pervers d’amoindrir les rencontres réelles. Sous le poids de leur vie les Strivohens ne faisaient plus que jouer dès la sortie du travail, et la natalité s’effondra en 2931. Les CRR permirent aux Strivohens de rencontrer ceux avec qui ils jouaient le plus souvent en ligne, aux frais de l’OSE.

    En 2999, la Corporation devînt l’un des plus grands producteurs de jeux vidéos de la Fédération. Leur filiale vidéoludique s’installa dans de nombreux autres secteurs, écoulant leurs produits auprès des populations. D’un moyen de contrôle, ils avaient fait un commerce ultra-rentable.

    En 3112 la production ludique devînt la première source de revenus de l’OSE. Les autres activités économiques n’étaient plus pratiquées que pour remplir les besoins de tous lorsque l’importation n’était pas possible. Des millions de personnes travaillaient tous les jours à créer des jeux de toutes sortes. La Corporation ouvrit des versions modernes des anciens escape game. A Strivoh, ces escape game duraient plusieurs jours, et le tourisme explosa, les autres populations voulant se payer quelques jours de jeu.
    La production ludique de l’OSE fût un facteur décisif dans la Grande Course de 3200. La Corporation intégra des messages cachés dans ses jeux, les créations devinrent de plus en plus orientées idéologiquement, et elle tenta de s’accaparer le capital sympathie des citoyens de toute la Fédération comme cela. En 3312 la société mis en place des programmes d’entraînement au pilotage à distance caché, par la réalité virtuelle, pour entraîner une partie des habitants à la guerre à venir.

    La guerre finit par éclater, comme tout le monde pouvait le prévoir. Au début la population Strivohenne s’accommoda de la guerre ; les combats étaient loin et ils ne se sentaient plus concernés par les affaires extérieures. La dépolitisation massive des populations avaient portées leurs fruits. Aucune révolte n’était à attendre et la Corporation se permit même d’envoyer les meilleurs groupes des forces de l’ordre en soutient dans la guerre, dégarnissant Strivoh de sa protection.

    Et aucune révolte ne vînt.

    Jusqu’en 3387. Si l’OSE n’avait pas été si engagée dans la guerre, elle aurait probablement remarqué qu’il y avait un problème sur ses propres mondes. La guerre avait amoindris les ressources disponibles, et les pénuries éclataient partout. Strivoh produisait des jeux vidéos et des médicaments, mais peu de nourriture et autres biens de première nécessité, qu’elle importait massivement avant la guerre. Avec les premières défaites des Corporations, l’approvisionnement commença à souffrir et, bientôt, l’on manqua de tout. Un double effet pervers eut lieu : la population, privée des médicaments apaisant sa colère et sa déprime, explosa de rage et tenta de s’en procurer par tous les moyens. Ils attaquèrent des pharmacies, des hôpitaux, et bientôt des casernes, des lieux de pouvoir et des bases militaires. Et là le deuxième effet pervers apparu : une partie de la population avait reçu une formation de pilote de drone, en secret, et les émeutiers purent alors manœuvrer des drones de combat qui servirent à combattre les forces de l’ordre sur place.
    Il ne faut pas s’y tromper, ce qu’on appelle idéologiquement l’Insurrection du Bonheur ne fût pas un temps glorieux. Les gens se massacraient dans la rue pour un bout de pain, et les groupes de révoltés n’étaient pas d’accords entre eux. C’était une émeute désordonnée, anarchique, sans leaders et sans buts autre que manger. Plusieurs personnes tentèrent à plusieurs reprises de prendre le contrôle des émeutiers, mais ils ne parvinrent qu’à se tailler de petits fiefs avec ceux qui les suivaient. L’OSE s’effondra de l’intérieur et la guerre civile commença sur toutes les planètes du secteur, alors que la guerre continuait à l’extérieur. En 3393 un groupe prit le contrôle des principaux centres de communications et les coupèrent à tous les autres groupes. Presque plus personne ne pouvait prendre contact avec l’extérieur, et les conflits enflèrent. Les flottes de la Corporation avaient été rapatriées en urgence avant la chute des têtes pensantes et, lorsqu’elles arrivèrent, elles durent se rendre. On pourrait bien évidemment penser qu’il leur aurait suffit de bombarder les rebelles ; mais les rebelles étaient partout, sur tous les mondes, dans toutes les villes. En bombardant leurs propres planètes, les amiraux auraient coupé tout approvisionnement à leur flotte, ils auraient empêchés la reconstitution d’un commandement et se seraient attirés la haine de leurs pilotes.
    La guerre civile dura jusqu’en 3397. A la fin les combattants avaient pris le contrôle de missiles orbitaux et bombardaient les villes qu’ils voulaient voir disparaître. C’étaient des seigneurs de guerre qui régnaient sur les différentes villes, et tous étaient en guerre permanente pour le contrôle de tout le secteur. Les communications furent rétablies cette année-là, lorsque les Guerriers de la Sainte Foi chutèrent. C’étaient ceux qui avaient pris le contrôle des communications 4 ans avant, des fanatiques religieux qui voulaient imposer leur foi à tout le secteur. Ceux qui en prirent le contrôle se présentèrent à la Fédération comme les nouveaux dirigeants de Strivoh, mais leur manque absolue de protocole les fît passer pour des imbéciles. Environ deux mois après une nouvelle émeute éclata dans plusieurs villes de Leolia, où se trouvaient les principaux centres de communication, et des combattants de la liberté s’en emparèrent. Ils envoyèrent alors des signaux de détresse partout dans la galaxie, ne cherchant pas à savoir qui ils appelaient à l’aide. Le message était le même à chaque communication, et consistait en quelques mots simples : « A l’aide. L’horreur est sur nous. »

    Ce n’est qu’en 3401 que l’Organisation de Centauri put envoyer une flotte et une armée dans Strivoh. Le secteur était dans la bordure, loin des principaux combats, c’est pourquoi il fallut attendre si longtemps. Les flottes de guerre du secteur, qui étaient réparties entre les seigneurs de guerre, étaient beaucoup moins nombreuses et pratiquement tous les vaisseaux étaient endommagés à force des combats. Centauri les balaya en quelques jours puis organisa des débarquements sur les planètes du secteur, s’en emparant les unes après les autres au prix de nombreux combats. Dans beaucoup de villes, ceux qui n’étaient pas les soldats d’un seigneur de guerre étaient devenus des moins que rien, et même l’esclavagisme était de nouveau pratiqué dans certains endroits.
    Trois ans après le secteur était totalement repris par la Fédération. Tous les seigneurs de guerre furent jugés et exécutés par des tribunaux, pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité. Un gouvernement temporaire fût établis dans le secteur en attendant la fin de la guerre. Lors de cette dernière, en 3429, la FTU organisa la gouvernance de Strivoh sur le modèle du système solaire.

    Si dans les années qui suivirent la guerre les Strivohens reconstruisirent leurs mondes, bientôt de nouveaux troubles apparurent. Les historiens racontèrent la guerre, et créèrent un sentiment de dégoût pour ce qui s’était passé parmi la population. Le Conseil Strivohen vit apparaître un groupe aux revendications pour le moins… étranges. Edan Yael dirigeait ce mouvement. Il développa une théorie économique autour de la limite des ressources de l’univers, et à plus petite échelle de chaque secteur, estimant qu’il était nécessaire de répartir correctement les richesses pour ne pas puiser plus qu’on ne le pouvait dans les ressources naturelles. Les penseurs néo-libéraux de la région, encore dans une pensée économique très liée à l’OSE, s’esclaffèrent devant une telle théorie, mais Edan reçut un soutient populaire massif. Il fît un discours au Conseil Strivohen en 3441, qui est resté dans les archives jusqu’aujourd’hui.

    « Strivohens ! Strivohennes ! Entendez-moi, car ce que je vous dis n’est pas voilé par l’avarice. Car ne vous y trompez pas : il y a un intérêt économique derrière l’idée que les ressources de l’univers sont illimitées et éternelles. Il y a un intérêt, celui d’enrichir toujours la même caste, comme au temps de l’OSE ! Et si nous pouvons remercier la FTU de nous avoir sauvés pendant la guerre, nous ne pouvons pas nous lier à son modèle économique bancal et peu fiable. Elle nous entraînera dans les abysses, là où plus personne n’a rien à manger, là où la peur règne, là où nous ne faisons plus d’enfants par peur de ne pouvoir ni les nourrir, ni les faire vivre. L’expansion éternelle ne nous mènera que vers le néant !
    L’univers est peut-être infini, je ne suis pas un scientifique et je ne saurai faire d’affirmations. Mais s’il l’est, ce que nous en connaissons ne l’est pas. Peut-être qu’il y a une de nombreuses ressources ; mais nous ne les contrôlons pas, et nous savons que nous ne sommes pas seuls. Nous ne pourrons pas toutes nous les accaparer !
    Ecoutez-moi ! Prenez conscience de l’importance de la limitation. Souvenez-vous de ce que faisait l’OSE, et voyez qu’elle a échouée ; si nous la copions, nous replongerons dans les mêmes vices et les mêmes torts. Soyez intelligents, et sortez de ce schéma. »

    Quelques jours après, une gigantesque marche blanche fût organisée dans tout le secteur. L’économie Strivohenne cessa totalement pendant plusieurs journées. Les marcheurs se nourrissaient les uns les autres, organisant des repas communs dans les rues. L’on se relayait à la cuisine, et beaucoup firent connaissance à l’occasion de ces soirées dans les rues. Les maisons étaient désertes et les rues étaient pleines. Les historiens qualifient généralement ce moment d’Insurrection du Bonheur, et non pas la guerre civile, car c’est la première fois depuis longtemps que les Strivohens reçurent du bonheur non simulée dans un but politique, par l’action commune qui plus est. Le gouvernement céda et Edan prit rapidement le contrôle de Strivoh et le réorganisa. Le Conseil fût dissous, remplacé par trois chambres confédérales. Une décentralisation massive fût opérée sur des années, afin que chaque planète fasse savoir ce dont elle avait besoin et que l’organe central ne serve plus qu’à répartir les ressources.

    La situation dura ainsi pendant deux siècles, jusqu’à ce qu’une crise économique éclate et que la guerre froide avec les Telaari fasse naître la peur d’un nouveau conflit ouvert chez les Strivohens. Des marches blanches sont déclenchées, mais le régime les répriment, d’abord légèrement, puis de plus en plus durement. Les marches dégénèrent en manifestations ; puis l’action d’un groupe d’extrême-gauche fît éclater des émeutes populaires. Durant plus d’un an on dénombre en moyenne une émeute tous les trois jours, et la République Edanienne s’effrita sous les scandales. La FTU envoya un petit groupe de gardiens de la paix, qui n’eurent aucune utilité, et finalement Aedar Coltin posa sa démission et organisa des élections. C’est un groupe politique dérivant de l’ancien communisme qui arriva au pouvoir, et réécrit la constitution.

    Pour comprendre ce mouvement politique, il ne faut pas partir du principe qu’il s’agit du communisme du XXème siècle, ni même du XXIème. Il a largement eut le temps d’évoluer au cours de trois siècles, et est désormais complètement différents ; de surcroît, à Strivoh, il s’était adapté au besoin de décentralisation de la population, et s’était basé sur un programme donnant un large pouvoir à de plus petites divisions administratives que sous la République Edanienne. Ils n’étaient plus pour une redistribution des richesses par l’État, mais pour une redistribution par les administrations elles-mêmes. Le pacifisme existait toujours, mais dans une moindre mesure ; ils acceptaient la nécessité d’une armée, mais jamais pour attaquer. Elle devait toujours servir à la défense.
    Ce qui était resté, c’était le principe social. Tout le monde avait droit de vivre convenablement. Ainsi, l’État organisa un fort impôt local pour que les administrations aient de quoi aider tout le monde. L’internationalisme existait également toujours, étendant le principe du droit de vie digne à l’ensemble des êtres vivants, et non pas seulement aux Strivohens ; mais ne devaient intégrer ce mode de vie que ceux qui le désiraient par choix, et il ne fallait absolument pas les y forcer. Un autre concept rentrera en ligne de compte cinq ans plus tard : la nécessité de faire savoir aux autres populations qu’autre chose existait.

    Le reste de l’histoire de Strivoh jusqu’à l’invasion Xenos n’est que le fait de développements progressifs. Au fur et à mesure, la population adopta un mode de vie beaucoup plus vegan ; au contact d’une forte migration Akrienne, l’écologie devînt un point central dans la culture Strivohenne, mais il n’était pas aussi extrême que celui des aliens. Il était nécessaire de faire certaines choses polluantes, mais on pouvait les limiter. Les Strivohens envoyèrent très peu de troupes pour les guerres de Greyonn, mais envoyèrent un très fort soutient matériel (en vivres, en médicaments et autres matériels de secours etc.) pour les combattants.
    Lors de la sixième guerre de Greyonn, une organisation humanitaire Strivohenne déploya de grands moyens pour soigner et aider les blessés des deux camps. Ils ne disposaient pas d’assez de moyens pour aider tout le monde, mais essayaient d’être présents dans les plus grandes batailles. Lors de la septième guerre de Greyonn cette organisation non-gouvernementale fût présente, ce qui déclencha de fortes tensions avec la FTU, qui força son retrait et son démantèlement. Elle se reformera en 3935 et prêtera main forte aux Sceldaroniens pour la reconstruction pendant un an, puis abandonnera le projet à cause des morts causés par des agressions de la part des Sceldaroniens.

    Lorsque les mondes disparurent, les Strivohens furent parmi les premiers à envoyer des secours. Aucun ne revînt jamais. Rapidement ces expéditions cessèrent, et nul ne savait ce qui se passait. Puis la première guerre Humano-Xenos éclata. Strivoh envoya de nombreuses aides matérielles, plus qu’elle n’en avait jamais envoyé, et un grand flux de volontaires partit pour d’autres endroits de la bordure. Les frontières du secteur furent protégées par sa flotte, mais pas pour empêcher les rescapés d’entrer : le but était de leur offrir une protection le plus tôt possible lorsqu’ils approchaient de Strivoh, afin qu’ils arrivent sans encombres. Des centres de réfugiés furent établis sur de nombreuses planètes, et quelques émeutes anti-réfugiés éclatèrent. Le gouvernement dialogua avec les émeutiers et leur fît comprendre qu’il n’en affluerait pas toujours, et que la guerre se terminerait.

    Et la guerre se termina.

    Les réfugiés furent naturalisés et devinrent des citoyens à part entière. Lors de la découverte du phaseur quantique, le gouvernement écouta les chercheurs qui affirmaient qu’il restait encore 90% des Xenos à venir, et équipa toute une flotte des phaseurs : l'Ultimate Hope Fleet.
    Lorsque la deuxième guerre Humano-Xenos démarra, Strivoh protégea la bordure pour évacuer tous ceux qu’il était possible d’évacuer. Le plan du Conseil était de sauver tout ce qui pouvait l’être avant de fuir par un trou de ver. Les combats furent ardus, violents, meurtriers. Les Strivohens périrent par millions et recueillirent toutes les races galactiques dans l'Ultimate Hope Fleet. Puis le départ fût organisé ; et au prix d’une bataille qui détruisit de nombreux vaisseaux, les réfugiés arrivèrent en New Eden.


Information statistiques



  • Efficacité Industrielle Totale : 90%
  • Efficacité Minière Totale : 80%
  • Efficacité Totale de l'Entretien : 0%
  • Efficacité Totale de la Recherche : 70%


Flotte Civile (314 points)

  • 30 cargos de classe FTSS Solar Beam (configuration Colonisation) (10 gratuits + 100 points)
  • 9 cargos FTSS Solar Beam (Configuration Transport de matériel) (90 points)
  • 8 Vaisseaux miniers de classe SSFS Last Hope (80 points)
  • 2 cargos FTSS Solar Beam (configuration Transport de troupes) (20 points)
  • 4 cargos FTSS Solar Beam (configuration Transport de ravitaillement) (2 Gratuits + 20 points)
  • 2 cargos FTSS Solar Beam (configuration Transport de réfugié) (4 points)


Flotte militaire (186 points)

  • 4 Destroyers de classe UEFS Azincourt ( 28 points)
    UEFS Stalingrad, UEFS Barbarossa, UEFS Léningrad, UEFS Kiev
  • 4 Frégate d'escorte de classe UEFS Hattin (20 points)
    UEFS Moscou, UEFS Paris, UEFS Varsovie, UEFS Alger
  • 4 croiseur léger de classe UEFS New York (64 points + escadrons de chasseurs embarqués)
    UEFS Leolia, UEFS Zucyke, UEFS Sunkostea, UEFS Nacrinda
  • 2 Croiseurs de bataille UEFS Caspadene (44 points + escadrons de chasseurs SF-296)
    UEFS Vebbilia, UEFS Kuitera
  • 1 Cuirassés de classe UEFS Atlas (30 points)
    UEFS Andes


Informations Technologiques



  • Stratégie Coloniale NIVEAU 5.


Héros



  • Nom : Waerren
  • Prénom : Elryn
  • Classe : Gouverneur
  • Âge : 38 ans
  • Espérance de vie : ICI

Ultimate Hope Fleet Elryn_10

  • Caractère :
    « Tu sais très bien que personne ne te supportera. »

    Tels furent les derniers mots que le Gouverneur entendit de son frère aîné, commandant dans la flotte Fédérale durant la Dernière Guerre. Ils n'étaient pas nécessairement faux ; Elryn n'était pas la personne la plus avenante qui soit. D'un cynisme déconcertant pour la plupart des gens, il était homme à ne pas apprécier qu'on se moque de lui. Du moins pas apprécier... il était du genre à se braquer et à répondre par de un humour noir et cynique souvent blessant. L'accession au pouvoir d'Elryn sur les réfugiés est improbable au vue de l'absence de joie de vivre qu'il démontrait chaque jour. Allez lui dire « Va mourir ! » et il vous répondra « Volontiers, dès lors que j'aurai achevé ma tâche ». Cette "tâche" est en fait la protection de la flotte et son établissement dans de meilleures contrées.

    Si l'on lui accorde sa confiance, c'est pour deux raisons : la première, il est un acharné. Il ne cessera jamais ce qu'il fait, s'il doit finir quelque chose d'important, il s'investira jusqu'à son dernier souffle. La seconde est qu'il accepte de reconnaître ses erreurs et écoute les autres même si cela ne lui plaît pas. Toute forme d'égo semble étrangement absente de sa personne. Ce que peu savent c'est qu'il a un très fort égo et qu'il aime se sentir écouté et obéit ; mais il sait se rendre compte que cela ne mènerait qu'à la destruction de l'Ultimate Hope Fleet. Alors il prend sur lui, ne laissant transparaître qu'en quelques colères qu'il n'apprécie pas la désobéissance.

    Et si Elryn n'aime pas sa propre vie, il vénère et magnifie celles des autres. Il est prêt à tout tenter et à tout risquer pour sauver chaque vie, ne faisant aucune distinction entre toutes. Humains, aliens et animaux sont des vies à ses yeux. S'il vous pensez qu'il ne s'énerve jamais réellement et se contente de répondre par l'humour, n'allez absolument jamais lui parler d'échelle raciale, ou lui expliquer que les animaux sont des êtres inférieurs. Il saura plier le genoux si vous êtes nécessaires, et préparera alors une vengeance, ou pourra s'énerver de nombreuses façons différentes si vous ne présentez pas d'intérêt pour la survie des autres.

    Par le passé cet homme tenta de trouver un but à sa vie dans diverses formes de religions et de croyances, allant de l'ésotérisme à l'ancienne religion Chrétienne, en passant par l'Islam. Rien ne parvînt à lui rendre la vie plus plaisante, alors il s'en détourna. Aujourd'hui, c'est un amant de la science.

    Elryn n'est typiquement pas la personne qui appréciera les dissensions internes entre les réfugiés, mais il ne les arrêtera pas dans la violence. Grand partisan du dialogue et de la réconciliation, il a toujours demandé depuis le début du voyage que les plus impartiaux des voyageurs organisent des groupes de discussions afin que chacun s'entende au mieux. On lui a par ailleurs maintes fois réclamé d'y venir, afin que les réfugiés puissent au moins le connaître plus intimement, et non pas seulement à travers ses décisions ; et il a toujours refusé. L'homme ne veut pas parasiter la "bonne ambiance" qui règne par son cynisme et son pessimisme de surface. Car s'il est optimiste de nature, et qu'il croira toujours que le voyage se terminera bien, cela ne ressort jamais par sa bouche, bien que jamais soit un bien grand mot. Disons plutôt "presque jamais". Il lui arrive, comme à tout homme, de montrer son enthousiasme et son optimisme. Mais chacun sait qu'il le montrera avec ses actes et sa détermination presque sans failles, s'il ne le dit pas.

    Beaucoup se demandent souvent ce qu'ils feront en New Eden, comment ils reconstruiront. Elryn s'est construit toute une réponse en son soi intérieur : il créera le monde parfait, où chacun aura la vie qu'il lui faut. Pas qu'il mérite, et pas une vie parfaite ; simplement la vie qu'il lui faut. Personne n'est destiné, mais chacun à ses capacités. Elryn espère donner à chacun la possibilité de s'épanouir grâce à ses capacités personnelles.

    Sur le plan tout à fait personnel, Waerren est bisexuel et vegan. Concernant ce dernier point cela vient de son amour de toutes formes de vie ; mais il n'est pas un idiot dénué d'instincts de survie. Il sait que s'il veut survivre, au moins au début, il devra manger ce qui peut être mangé. Les animaux y compris. Cela ne l'en dégoûtera pas moins et il se demande souvent s'il ne vaudrait mieux pas mourir que de porter ce poids sur sa conscience toute sa vie... Il se répond alors que son devoir est de sauver les réfugiés, et qu'il n'a pas le droit de mourir avant que cela ne soit fait.

    Enfin Elryn a une conception bien à lui de la gouvernance. Il part du principe que la démocratie indirecte telle qu'elle existait à Strivoh est essentielle pour le bonheur de chacun, mais son égo refoulé lui dit qu'il dirige bien les réfugiés. Il pense sincèrement que couper la démocratie indirecte au profit de son pouvoir personnel le temps de l'installation est une bonne chose et permettra d'assurer un avenir pérenne aux fuyards. Il les connaît depuis si longtemps qu'il sait ce qui est bien pour eux. Et n'ayant pas d'intérêts personnels, il sait qu'il fera ce qui doit être fait.
  • Histoire personnelle :
    Jamais Elryn ne connut la terre ferme. Il naquit sur l'un des vaisseaux de la l'Ultimate Hope Fleet deux ans après son frère aîné. Les navires de cette grande flotte spatiale arpentaient l'espace en recueillant tous les gens qu'il était possible de sauver, dans la limite de l'espace disponible, ce qui l'a forcé à ne pas s'adapter rapidement à un lieu de vie : sa cabine changeait régulièrement et ce jusqu'à ce qu'il doive dormir dans des dortoirs communs avec d'autres réfugiés. Il apprit la langue avec l'un des professeurs de son vaisseau et se révéla doué très jeune avec la parole. Très curieux de tout le jeune Elryn apprit vite et beaucoup. Il lisait très régulièrement. Au début il se contentait des quelques livres pour enfants disponibles, les relisant inlassablement jusqu'à les connaître par cœur. D'autres enfants possédaient des livres qu'il n'avait pas lu mais il n'arrivait pas à s'approcher d'eux pour leur demander de lui prêter. A ses six ans sa mère s'en rendit compte et alla demander aux autres enfants de lui prêter leurs livres. Elle tenta de le faire se lier d'amitié avec eux, mais rien n'y fît : il n'osait pas.

    L'année de ses neuf ans la flotte tomba dans une embuscade Xéno. L'enfant assista par le hublot à la destruction de plusieurs vaisseaux et demanda à son père ce qu'il se passait. La réponse qu'il reçut fût la première phrase dont il se souvient encore précisément des années plus tard :
    « Les injustes sont punis et nous sommes au milieu. »

    L'année d'après le père d'Elryn fût engagé pour remplacer un pilote de chasse et périt lors de l'évacuation d'une planète de la bordure. Le jeune homme ne se souviendra plus jamais de rien à son sujet, à l'exception de cette phrase. Le lendemain de la mort de son parent le jeune Waerren s'intégra aux groupes d'enseignement. Il apprenait la lecture aux plus jeunes, avait de grandes conversations - du moins pour son âge - avec d'autres enfants sur des histoires et des légendes, et se fît enfin des amis, au grand soulagement de sa mère, qui dira à une de ses amies « J'aurai tant aimé que son père le voit avoir des amis... il priait chaque jour pour qu'il sorte de sa torpeur intellectuelle. ». Le père d'Elryn était effectivement un religieux, Chrétien de confession. Son père lui avait transmis, plus ou moins contre son gré, et il avait décidé de n'en parler que tardivement à ses fils pour qu'ils fassent leur propre choix en termes de religion. Jamais aucun des deux ne connaîtront cet aspect de lui.

    Les années défilèrent et l'enfant tentait toujours d'en savoir plus. Il était affamé de connaissances. Apprenant des autres et apprenant aux autres, ses contacts sociaux préférés étaient les discussions intellectuelles. Rapidement il préféra la compagnie de gens un peu plus vieux que lui, généralement de 2 ou 3 ans son aîné : plus cultivés que les gens de son âge ils pouvaient ainsi beaucoup lui apprendre. Sans doute que son manque de maturité par rapport à eux les exaspérés mais ils n'en dirent jamais rien. Son grand frère l'avait intégré à son groupe d'amis dans leurs vaisseaux. Elryn avait 15 ans et son frère 17. Ce dernier s'engagea l'année d'après pour faire office de pilote dans le vaisseau, et se démarqua par ses capacités de commandement hors normes et son instinct très développé. Deux ans plus tard, alors qu'Elryn avait 18 ans, il fût muté sur le vaisseau amiral. Elryn de son côté était encore immature, n'ayant grandit qu'intellectuellement et pas socialement. Il n'accepta pas ce départ : il avait perdu son père sans le connaître et, maintenant, son frère partait alors que le jeune homme était incapable de décrire son caractère.

    Du fait de cela le jeune Waerren commença à développer son grand cynisme. Il s'éloigna des connaissances de son frère et retourna s'isoler dans la solitude. Petit-à-petit il cessa d'apprendre : il n'y avait plus assez de livres dans le vaisseau pour le satisfaire, il avait lu tous ceux qui l'intéressaient, et le contact des autres ne lui était plus assez plaisant pour apprendre auprès d'eux. Il faudra attendre quelques mois avant qu'un des professeurs vienne le voir et le questionne sur son isolement. Après quelques temps Elryn finit par lui expliquer, et le professeur lui proposa d'aider des groupes de fuyards s'étant disputés de régler leurs problèmes. Cet homme avait sentit son impartialité et son envie d'aider les autres, notamment socialement. Il avait perdu les gens auprès desquels il aurait dû se développer socialement, et il ne voulait pas que cela arrive à d'autres.

    Il réconcilia merveilleusement bien les autres, n'hésitant pas à dire les choses et à blesser si c'était nécessaire. On l'appréciait pour son honnêteté, quoique certains y trouvent toujours à redire ; et à ceux-là il répondait par un humour sec et, parfois, agressif. Il se tailla vite une réputation de chef, qui ne se laissait pas décontenancer par les critiques mais qui acceptait la discussion. On le reconnut pour ses vastes connaissances et on l'apprécia pour son humour (autant que ceux qui en étaient victimes le détestaient). Elryn se découvrit au bout d'un moment un profond amour pour les autres, et espéra qu'ils l'aiment pour ce qu'il était et qu'ils lui offrent ce qu'ils n'avaient pas. Cela n'arriva jamais, ses attentes étant bien trop élevées. Alors il renforça son cynisme, sans abandonner son amour pour ceux qui vivaient. Il aimait bien disserter avec lui-même sur le pourquoi de cet amour, et il en revenait sans cesse à quelque chose : ils ressentaient tous ce que lui n'arrivait pas à ressentir. Il se renseigna alors sur la faune, dans des livres qui ne l'avaient jamais intéressé, et étendit cette pensée aux animaux.

    L'année de ses vingt ans ils accueillirent un groupe de réfugiés de Pongutera. L'un d'entre eux, un Humain, en montant, se plaignit qu'il y avait trop d'aliens. Il commença à déblatérer des théories racistes, apparemment communes sur son monde. Elryn resta sans broncher devant cela, se disant simplement qu'il y avait des idiots partout. Puis il vit une Telaari pleurer, craquant probablement entre tout ce qu'elle vivait et la bêtise de cet homme. Alors Elryn se leva et lui demanda de se taire. L'homme refusa et l'accusa de vouloir se métisser. Les insultes fusèrent, le jeune homme répondit par son cynisme habituel et ce, jusqu'à ce que ce dernier lui explique qu'il était un idiot incapable de comprendre quoi que ce soit. Le raciste tenta de l'agresser physiquement mais plusieurs personnes qui fréquentaient régulièrement Elryn se saisirent de lui et le molestèrent.

    « Messieurs, je sais que sur votre monde, ce mode de pensée est standard. Ici, ce n'est pas le cas. Alors qu'il disait cela, ceux qui l'avaient aidé vinrent se tenir à ses côtés. Si moi ou l'une des personnes présentes entendons de nouveau ce genre de propos, celui qui les a prononcé sera jugé par les aliens qui l'auront entendus et, s'ils le jugent coupable, nous le jetterons sans sommation dans le vide spatial. Si vous n'aimez pas ce qui est différent, nous ne vous l'imposerons pas. »

    Au fur et à mesure des années, Elryn s'imposa naturellement comme le dirigeant des réfugiés. Il partit sur le vaisseau amiral, fort de sa réputation, et tous l'écoutèrent, y compris ceux qui pilotaient les vaisseaux. Il y retrouva son frère avec qui il devînt très proche, après tant d'années. Il n'avait aucun pouvoir officiel mais, après tout, la FTU était fini ; au diable les pouvoirs officiels !
    Et enfin, le lendemain de ses 37 ans, Elryn déclara qu'ils ne pouvaient plus recueillir personne. La balance entre les pertes à chaque sauvetage et ceux qui étaient déjà présents n'allait pas tarder à tomber dans le négatif et, de plus, ils n'auraient plus assez de vaisseaux pour protéger la flotte. Personne ne critiqua ce choix. Certains allèrent pleurer en cachette, souffrant la fuite de leur galaxie, mais tous savaient que c'était essentiel.

    La dernière bataille que l'Ultimate Hope Fleet mena dans cette galaxie fût aux abords d'un trou de ver. Il fallait franchir cette porte vers l'avenir, mais une flotte Xéno était en face. Elryn n'étant pas un militaire il demanda conseil aux meilleurs combattants de la flotte, dont son frère, qui déclara qu'il fallait qu'une partie des navires de guerre mène un assaut suicide pour permettre à tous les autres de passer. Il se dévoua pour mener l'opération et Elryn refusa. Personne ne savait qui suivre entre les deux, mais l'aîné Waerren regarda son frère et lui dit :

    « Je ne te demande pas ton avis. Ton pouvoir tient sur le fait que les autres l'acceptent, mais tu es mon petit frère. Tu ne me commande pas. Je te respecte, et je souhaite sincèrement que tout le monde te suive car tu les sauveras, c'est certain. Mais j'ai ma part de travail à faire aussi et tu dois le comprendre. »
    « Tu as largement fait ta part ! »
    « Je n'ai pas fait assez visiblement. Adieu petit frère. Tu sais très bien que personne ne te supportera. »

    Ces derniers mots furent dits avec le sourire le plus sincère qui soit, et sans réelle vérité derrière. En temps normal Elryn aurait offert une réponse cinglante mais il en fût incapable. Il vit son frère partir.

    Lorsque les navires de guerre affrontèrent les Xénos, Elryn ordonna de foncer vers le trou de ver. Tout le monde écouta. Lorsque son vaisseau allait le franchir il se tenait sur le pont arrière, regardant la bataille, le visage absolument impassible. Le vaisseau de son frère n'était pas encore détruit, mais cela ne saurait probablement tarder. Il ne pleurait pas. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus pleurer. Et le trou de ver fût franchit.

Caractéristiques générales

  • FOR : 5
  • DEX : 8
  • CON : 7
  • SAG : 9
  • CHA : 9
  • INT : 12

Statistiques de classe (varient selon la classe choisie)
  • Aura : 20
  • Autorité : 16
  • Influence : 17
  • Compétence : 16

[/list]


Dernière édition par Sam' le Mar 7 Mai - 17:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ultimate Hope Fleet   Ultimate Hope Fleet Icon_minitimeDim 5 Mai - 19:30

Bonjour et bienvenue sur cette nouvelle itération de DSP. On espère beaucoup qu'elle durera.

Voilà pour tes aptitudes : 9, 12, 9, 7, 8, 5.
Pour les statistiques de classe : 16, 16, 17, 20.
Et enfin pour l'espérance de vie : 104 ans.
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MessageSujet: Re: Ultimate Hope Fleet   Ultimate Hope Fleet Icon_minitimeMer 8 Mai - 10:28

Validé.
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MessageSujet: Re: Ultimate Hope Fleet   Ultimate Hope Fleet Icon_minitimeMer 8 Mai - 11:46

Ah oui, point important. Tu commenceras dans la constellation du Chien, considérant que le Trou noir est déjà bien (trop) rempli Smile.
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MessageSujet: Re: Ultimate Hope Fleet   Ultimate Hope Fleet Icon_minitime

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