Sommet de Mindoir - Semaine 1

Charles réprima un rictus méprisant à l'amiral du Duc. Mais la satisfaction d'avoir atteint son but lui permit de garder sa neutralité habituel, il se contenta de fixer la femme d'un regard glacial. Le Duc était enfin entré dans le vif du sujet, et les négociations allaient pouvoir commencer. De plus, Charles avait put savoir si le Duc pouvait être digne de confiance ou pas en cas de grande invasion, de toutes évidences, ce n'était pas le cas. Charles resta silencieux, écoutant les propositions, il était plutôt d'accord avec la proposition du représentant de Terminus. Puis l'amiral de Mindoir prit la parole, afin de mettre sur la table la dette de solidarité, la femme remontée dans l'Estime du diplomate qui n'attendais que ça. Le Duc expliqua donc le principe de fonctionnement de cette "dette de solidarité", dans le Principe, Charles était d'accord avec se système, mais dans les faits, cela risquait fort d’entraîner des dérives. D'ailleurs, un autre diplomate semblait avoir les même crainte, mais le Duc expliqua que pour le moment le manque de visibilité de la situation rendait difficile la tenue de négociation plus poussé sur ce point, et que par conséquent, il faudrait réétudier la question à la fin du siècle. Cependant, cela ne suffit pas totalement à rassurer le diplomate Lantiens. Les rouges proposèrent que l'organisation soit commandé par des représentant du peuples, par vote, le représentant du Comerone proposait que les chef des Etats participant les désigne, Charles était plutôt du coté du deuxième, cela était gage de rapidité d'action et de sécurité. Charles Prit la parole :


[Charles Maurice de Taonas] : Nous nous rangeons du coté de la proposition de Terminus. Nous sommes prêt à financer cette organisation à hauteur de 500 crédits. Cependant, sur le point de la dette souveraine, bien que le fait que des renégociations aient lieux à la fin de ce siècle, je ne puis que m'inquiéter de l'effet d'une telle "sécurité". En effet, ce moyen est rassurant, mais qui pourra prouver qu'une nation ne c'est pas endetté à dessins pour ne pas avoir à payer la totalité de la somme pour financer l'organisation ? Personne n'est à l'abris d'une administration corrompue, qui pourrait se sentir "surprotéger" par ce système de soutient et donc dépenser à outrance ses ressources. Ceci pourrait mettre en danger la croissance de tout les mondes.

Mais étant donné que ce point est à renégocier à la fin du siècles, nous acceptons de valider ce premier point du traité, nous préparerons d'ors et déjà nos propositions pour la fin du Siècle.

Louis Maximilien d'Aumont conclut donc la discussion de la manière suivante :

[L. M. d'Aumont] Nous sommes donc d'accord sur les points suivants. Voici à quoi ressemblera pour l'heure le traité que nous devons signer à la fin de la semaine.

[L. M. d'Aumont] Messieurs, je crois néanmoins qu'il se fait maintenant tard et que nous devrions profiter d'une bonne nuit de sommeil pour reprendre ces négociations demain.

Et sur ces paroles, la séance fut levée et chacun regagna ses quartiers.

Le lendemain, au petit matin, la salle s'emplit à nouveau de la rumeur des conversations et les discussions reprirent alors que chacun des délégués prenaient place autour de la table. Réclamant le silence, le Duc rouvrit la séance.

[L. M. d'Aumont] Mesdames, messieurs, nous avons donc attesté ensemble de la question de la nécessité d'ouvrir les camps de réfugiés aux colons, et établit un moyen de financer ces camps. Nous devons à présent discuter de la question de la nomination de l'équipe, ou du dirigeant du camp. Messieurs, permettez-moi de donner mon avis.

La gestion désastreuse des événements de ces derniers jours impose une seule tête pour gérer les arrivées de colons, et leur hébergement dans les camps de réfugiés. Je crois que nous devons centraliser le commandement des opérations autour d'une personne, qui sollicitera les nations concernées en fonction des besoins auquel faire face. Jusqu'à présent, nous avons placer l'arbitrage de nos relations avec les colons, en la personne du leader de chacune des flottes coloniales. Cette situation, si elle peut sembler juste vis-à-vis du-dit leader, ne permettra en revanche, pas d'organisation rapide de l'évacuation, et encouragera la concurrence entre nos états. Nous devons impérativement l'abolir. Les nations signataires de ce traité, devrait donc à mon sens élire un chef, chargé d'accueillir les colons dans les camps, et de veiller à leur bien être (nous ne parlons pas ici de la répartition de ces colons entre les colonies, mais de leur accueil et de la gestion technique et immédiate de ces camps). Ce chef devrait être nommé pour 20 par ce conseil, après élection à la majorité absolue des suffrages, et pouvoir être démit par ce même conseil sous une motion de censure votée aux 2/3 des suffrages exprimés. Cela impliquera ainsi un contrôle du conseil sur la gestion des réfugiés, tout en permettant à un exécutif fort de gérer les situations de crise.

De surcroît, je pense que nous devons nommer la République de Terminus à cette position, du fait de son excellente analyse des impacts et des obligations de la gestion du camps.

Rator Ernaus avait du écouter la suite des débats dans un silence de lassitude. Ce triste spectacle l'affligeait plus que la mort des siens, à n'en pas douter ... Avait-il suffit de passer une fin du monde et un changement pour voir une telle chose ? Qu'est-ce qui faisait que les hommes n'étaient donc pas capables de changer ? Qu'est-ce qui faisait que les hommes restaient aussi entêtés et politiciens même face à la mort et le malheur ? Même la nuit ne suffit pas à l'apaiser, et lorsque vient le lendemain, il n'hésita pas à demander à pouvoir parler à son tour, comme toute personne polie.

" Auguste assemblée, augustes représentants ... A n'en pas douter vous avez choisi une voie qui est bien vôtre. Nous avons su écouter hier tout ce qui s'est dit, et de tout ce mélange de mots nous avons su retenir peu de choses ... Tout d'abord, nous ne pouvons pas dire le contraire, Monsieur d'Aumont vous savez présider, et vous savez parler. Honnêtement, de tous ceux présents, vous êtes le seul véritable homme à avoir fait quelque chose pour cette galaxie, et je n'hésiterai à le dire, même sous vos regards, aussi révélateurs que comiques .. Oh oui. Ce que vous offrez là, c'est notre galaxie en pâture aux Xenos ! Je n'ai pas la dignité d'avoir fui mon ancien foyer après avoir fui, mais je vois bien que la vôtre n'est pas intacte non plus ! Monsieur d'Aumont vous avez su proposer, et cette fameuse assemblée a su débattre pour aboutir à ... à la même chose. Comme c'est impressionnant. Donc nous sommes venus ici pour relever l'Humanité, et relever ses défauts ? Personne n'a donc compris, n'a donc la lucidité de voir que c'est maintenant que nous devons changer, que nous devons évoluer ?! Nos erreurs ne vous ont rien appris ? C'est beau. C'est vraiment. Je vous félicite messieurs, continuez comme ça, on est sur la bonne pente, il n'y a pas à dire ... Recréer ce qui nous a tué, vraiment, le meilleur. S'enfoncer dans des débats stériles, et recréer les mêmes institutions à peine 10 (20?) ans après notre arrivée ... Vraiment. Surtout que bon, on comprend bien l'intérêt de certains pour ce genre d'institutions .. Oui oui, vous êtes aussi discrets qu'un vendeur de viande au milieu d'un camps de réfugiés. Qu'attendons-nous pour agir ?! Pourquoi compliquer tant les choses alors que l'on s'en sortait très bien jusque là ?! La conciliation serait venue d'elle même, et ces mesures que vous voulez mettre en place pour la 3ème génération à venir serait déjà debout. Mais non, mais non, vous avez raison, commençons donc à galérer maintenant, et offrons encore plus de problèmes à nos cadets. Je vous tire mon chapeau messieurs, et je m'incline face à tant de belles paroles.

Alors continuez continuez, mon tourisme à moi c'est d'écouter de telles choses. La Fédération avait ses défaut autrefois, mais je vois qu'elle ne perd pas ses habitudes ... Continuez continuez, je n'ai rien à proposer. Seulement à agir. Nous paierons, puisqu'il est donc toujours question d'argent, mais j'espère bien que vous avez entendu le point de vue d'une partie du peuple de cette galaxie, cette minorité souvent ignorée ... "

Une fois encore, comme à son accoutumée pour éviter les débats stériles, le Duc répondit poliment à l'Ordre Orbanien afin de préciser des points techniques :

[L. M. d'Aumont] Il s'agira d'un versement unique pour cette décennie. Ce qui fait que nos petits enfants devront très certainement se réunir à nouveau pour statuer du prochain versement. Le fait est néanmoins, que nous ne pouvons rien garantir. Nous sommes dans le flou le plus total et devons naviguer à l'aveuglette pour éviter les écueils. Il est fort probable que, face à la situation, nous soyons contraint de donner plus. Et croyez-moi grand maître, ce n'est pas de gaieté de cœur que je dis cela. La Coalition de Mindoir a déjà versé plus de 3500 crédits pour secourir et sauvegarder des réfugiés. Aujourd'hui, je sais les comptes de ma nation endettés à hauteur de 2000 crédits de plus. Et s'il faut payer plus, je paierai plus. S'il faut travailler plus, je travaillerai plus. Parce que je suis un homme politique. Et qu'un homme politique messieurs-dames, n'agis pas en fonction de ses moyens. Il atteint les objectifs que lui impose la situation. Il n'a pas d'autre choix. Aussi, je me dois de vous rappeler que, comme le disait Churchill il y a deux milliers d'années, nous n'avons rien d'autre à attendre de cette galaxie que du sang, de la sueur et des larmes.

Maintenant, je me tournes vers le Roi de Narrow, qui s'exprime avec verve, mais ne parle pas clairement. C'est quoi le problème, et c'est quoi le projet ? J'aimerai bien comprendre ...

Vous voulez agir, c'est ça ? Et on fait quoi là ? Une partie de pétanque ? Vous avez devant vous la criante démonstration du fait que pour mettre dix personnes d'accords, il faut du temps. Et seule une action concertée et menée efficacement de concert permettra de régler le péril que nous affrontons. Si vous vouliez agir en solitaire, il faut m'expliquer ce que vous faites là ...

Maintenant voyez-vous, ce genre d'intervention n'est pas spécialement le genre d'opération qui précipitent les "actions". Elles font plutôt perdre du temps. Et dans le cas présent, le temps, ce sont des vies humaines ... Alors excusez-moi de revenir au débat lui-même, qui est probablement un chouia plus intéressant.

Sur ces entrefaites, je me tournes vers la délégation de Terminus. Acceptez-vous la charge qui vous est confiée jusqu'en 2350 ?

avaient parlé la veille, pourquoi pas, Charles n'y voyait pas d'objection, le représentant de Narrow répondit à coté de la plaque, m'enfin, dans ce sommet, beaucoup de diplomates semblaient répondre pour ne rien dire, Charles finis par dire :


[Charles Maurice de Taonas ] : Le représentant de Narrow aurait peut être due se montrer plus attentif au débats d'hier plutôt que de se réveiller avec plusieurs heures de retard.
Pour notre part, nous acceptons également que Terminus gère le flux de réfugier pour les 20 années avenir.


Le Duc demanda ensuite à Terminus si elle voyait un inconvénient à assumer cette charge...

Lawson hocha la tête en direction du représentant de Terminus en guise d'approbation. Louis Maximilien enchaîna aussitôt.

[L. M. d'Aumont] Merci.

Louis Maximilien exposa donc l'aspect suivant de la question, telle que lui la voyait.

[L. M. d'Aumont] Viens ensuite la question de la gestion des flux de réfugiés, vers les colonies hébergeuses et vers leurs implantations à très longue durée. Cette dernière est une question centrale de notre politique coloniale à venir. Je vous rappelle qu'il existe également un troisième volet et que ce dernier portera essentiellement sur la constitution de flottes de vaisseaux coloniaux pour la fondation de nouvelles colonies. Aussi je vous demanderais, dans le débat à venir, de ne pas aller plus vite que la musique, et de bien vouloir rester sur la question de l'accueil des réfugiés dans les colonies existantes.

Nous pouvons décomposer cette question en deux points :

• Le nombre maximal de colons pouvant être accueillis par nos colonies, et donc, pour parler franchement, le nombre de crans que nous allons devoir serrer plus fort à nos ceintures. Je maintiens que nous devons tolérer une surpopulation de 20% sur les colonies pré-établies.
  
• Les prérogatives de l'autorité de gestion de ces flux. J'insiste pour que sa tête soit différenciée de l'autorité de gestion des camps, afin d'éviter toutes dérives mégalomanes, et de garantir la stabilité de nos opérations, et propose le nom de la Nouvelle Camerone pour administrer cette organisme pendant les vingt prochaines années. A mon sens, les prérogatives de cette autorité doivent être les suivants :
  
  • Centraliser les offres en matière de places d'accueil pour les réfugiés, transmis par les autorités planétaires.
    
  • Transférer, de manière humaine, c'est à dire en respectant les voeux des colons (il s'agira de ne pas faire d'appel à candidature, sans quoi nous aurons des émeutes sur les bras. Je laisse au futur responsable le soin de gérer l'organisation technique de la chose), les colons sur de nouveaux mondes.
    
  • La possibilité de réclamer des places supplémentaires en cas de surpopulation des camps, aux colonies déjà établies, et si la solution de construction de vaisseaux coloniaux n'est pas envisageable par manque de ressources.
    
L'autorité en charge aura un mandat de 20 ans, et serra responsable devant les colonies signataires de la même manière que pour la précédente institution.

Y'a-t-il des commentaires ou des suggestions/oppositions à formuler sur ces statuts ?

Charles Maurice regarda et écouta le Duc, il resta silencieux, pendant quelques minutes, il était ors de question que cette organisation soit commandé par le Camerone, Charles Maurice ce leva :

[Charles Maurice de Taonas ] : Nous fournirons pour notre part nos capacité d'accueil dans de bonnes conditions, et la capacité dans des conditions précaires. Cependant, nous pensons que cette barre des 20% de plus que la limite de surpopulation devrait être abaissée, peut être à 10%.

Pour ce qui est de Camerone, il a largement fait sa part, si nous en croyons ces dires depuis le début du sommet. Nous proposons donc de donner ce poste à la fédération du Commerce qui a fait ses preuves et qui peut apporter beaucoup, nous le pensons, à la tête de cette organe.

Le Duc interrompit donc simplement la séance.

[L. M. d'Aumont] Nous allons gagner du temps : qui est candidat ? Nous voterons ensuite.

[HJ : Les candidats ont jusque 14 pour se déclarer ou confirmer leur candidature. Pourquoi ? Parce qu'on parle d'un poste qui demandera beaucoup de présence, et donc que si la personne ne se connectes pas au moins une fois entre midi, ce poste sera d'abord un facteur de ralentissement du jeu, et non pas de structure. Donc je ne suis pas là pour faire en sorte que la nommination de la personne en question soit équitablement faite pour tout les joueurs.

Les candidats déjà évoqués (Camaron, FdC, Lantien) doivent confirmer leur acceptation de leur candidature.]

Charles ce leva et dit :

[Charles Maurice de Taonas ] : Loin de nous l'intention de vous blesser ou de laisser sous entendre qu'il y aurait un "quotas" de vies à sauver par peuple, cependant, comme l'a souligné la fédération du Commerce, vous avez utilisé une bonne partie de vos ressources pour le sauvetages des réfugier, nous voulions vous éviter d'avoir cette surcharge de travail une seconde fois. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec vous concernant notre situation, n'ayant pas encore de planète, notre peuple n'est pas réellement le plus apte à gérer la répartitions des flux de réfugier.
Si vous estimez être encore capable de vous sacrifier pour la cause humaine, dans ce cas, nous n'avons plus d'objection à ce que le poste vous soit accordé, et n'avons plus de doutes sur le caractère humanitaire de votre action. Vous avez notre vote et notre soutient.



Charles avait eut ce qu'il voulait, savoir si Camerone faisait cela de manière désintéressée ou non, il semblerait que ce soit le cas, l'ambassadeur se réinstalla dans son fauteuil.

Le Duc hocha la tête en signe de confirmation, et poursuivit.

[L. M. d'Aumont] Je crois que nous sommes également tous d'accords pour reconnaitre que la Fédération du Commerce, et ses chantiers de HKD seront en charge de la production des navettes et vaisseaux de colonisation qui concerneront la dernière partie de ce projet. Cependant, il nous reste encore à nous accorder sur la question du financement de ces projets. Nous avons tabler sur la mise en chantier de trois bâtiments, ce qui coûterait la modique somme de 1 500 Crédits et 300 Points de production industrielle. Pour pouvoir lancer ces chantiers, je suggère que nous procédions en nous basant sur les contributions volontaires des planètes n'ayant pas encore eut l'occasion de fournir des ressources à l'effort de relocalisation des réfugiés.

Le regard du Duc se tourna alors notamment en direction de la Fédération Communiste, du Royaume de Narrow, et de l'Empire Lantien Unis, ainsi que de l'Ordre Orbanien.

Charles écouta le Duc, il fallait en effet se questionner sur le financement de ces vaisseau, cependant, l'Empire n'étant pas encore installé sur une planète, il ne pouvait pas fournir de PI, et ne pouvait pas s'engager à donner des sommes folles au risque de na pas pouvoir ensuite accueillir les réfugier. Il prit la parole :

[Charles Maurice de Taonas ] : L'Empire Lantien n'étant pour le moment pas établie sur une planète, nous ne pouvons offrir de Production Industriel, ainsi, nous pouvons garantir des à présent, un dons de 300 crédits pour la création de ces vaisseaux, nous verrons ensuite, celons la difficulté de l’installation de l'Empire, si nous pouvons nous montrer plus généreux, mais en attendant, nous ne pouvons nous permettre plus en ayant si peu d'information sur notre avenir...

Charles se réinstalla en silence.